Gamart, ou la Necropole juive de Carthage

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Scene 1 (0s)

[Audio] ci 's EXTRAIT LIES MISSIONS CATHOLIQUES., GAMART ou LA NÉCROPOLE JUIVE DE CARTHAGE l'Ait LE R. P. DELATTRE Des 3lissionnahes d'ilfriquc (Pères Jilanet,J Correspondait do il ist tu t "Il stai LYON IMPRIMERIE MOUG1N-RUSAND 3, flUE STELLA, 3 1895 0.

Scene 2 (8s)

[Audio] :GAMART ou LA NÉCROPOLE JUIVE DE CARTHAGE ,Camart ou Kaniar, que l'on trouve écrit Ke(,nart dans les in anusci'its arabes, est le nom de la montagne qui termine, au nord nord-est, la presqu'île de Carthage. Cette montagne se compose de plusieurs collines farinant des vallées qui portent chacune un non! particulier Oued Sabouni, Oued-Louz, Oued-Sidi-Raha1, Oued-Kaha!, Oued-Marioti, etc. On voit on avant de la montagne une partie du village de la Marsa dont le Bey deTunis faitsarésidence habituelle et où le Ministre Résident de Franco a sa villa d'été. Ce charmant village possède une église catholique et un Orphelinat-Refuge dirigé par les Soeurs Missionnaires d'Afrique. Ait d'une des collines de Gamart existe une construction en raine que les touristes prennent souvent pour les restes d'un monument antique. Ce monument ne date cependant que d'une quarantaine d'années et voilà plus de vingt ans qu'il est dans l'état d'abaudon et de délabrement qui le fait prendre potui' une l'ut ne romaine ou panique (voit' la gravure page 7) L'histoirOEde ce palais arabe mérite d'être racontée. Le Propriétaire, Sidi t4ah,poiu4 ben Aïecl ministre de la.

Scene 3 (43s)

[Audio] -6— Régence, l'avait fait construire dans cette position isolée et difficilement abordable, afin de pouvoir facilement s'enfuir s'il venait à tomber en disgrâce. Pour mieux cacher ses desPLAN DE LA MONTAGNE 0E CAMAnT levé par le Il. P. C',stave de lleersl. missiijnnnire dAIique, et dessiné par M. Je. inarrinis (lA,Isel,ne du i't,isa1e, geins secrets, il avait installé, au pied de la montagne, sur le bord de la mer, une grande fabrique de poteries destinée à produiredes vases semblables à cein de Djerba. Après quelques années, Mahnioud lien Âïed quitta la.

Scene 4 (1m 1s)

[Audio] r, .Lt� : L H 1L1 L1� L L� ÇLL :L:.L o: -L.

Scene 5 (1m 6s)

[Audio] — o — Tunisie, emportant, dit-on, une partie de la caisse gouvernementale- Le palais et la fabrique furent abandonnés. Le palais surtout ne tarda pas à tomber en ruine. Chaque fois que le bey ou les princes rivaient besoin de matériaux de construction ou d'ornementation; ils envoyaient puiser dans le palais abandonné. Les portes et les fenêtres, toutes les boiseries, les marbres surtout, les carreaux vernis ou émaillés disparurent en peu de temps. Outre cette ruine moderne, il existe sur une autre colline, du côté de la plaine nue(point J du plan, p. 6), les restes d'une construction (lui paraît avoir été un poste militaire. De cet endroit la vue s'étend sur Porto-Farina, sur Utique, Tunis et Carthage. C'est un excellent site d'observation et je croirais volontiers qu'il a été occupé par les Espagnols pendant les années qui suivirent leur conquête. Le soi des coltines est formé d'une mince épaisseur de terre recouvrant ure croûte calcaire. On n'y voit guère pousser, en dehors des oliviers, des amandiers et des caroubiers, que des plantes balsamiques propres aux terrains rocailleux. - Une partie de la montagne porte le nom de fcietK/iooici ou noniagnc creuse, Œ cause des sépultures souterraines qu'elle renferme et qui ont passé depuis longtemps aux yeux des archéologues pour être la nécropole punique de Carthage. Nous verrons plus loin ce qu'il faut croire de cette attribution. Les chambres funéraires se rencontrent surtout sur le sommet des collines. Elles sont creusées dans le calcaire tendre que l'on rencontre au-dessous de la croûte plus dure dont je viens de parler. Cette croûte, épaisse de moins d'un mètre, sert de plafond aux hypogées. Saur quelques exceptions, tous les tombeaux de Gainart se ressemblent. Le lecteur pourra se rendre compte de la forme et de la disposition de ces bypogées en jetant un coup d'oeil sur les plans qui aeconipngdent la présente notice. Signalée pour la première fois, il y a un demi-siècle, par Falbe, auteur des Recherches sur l'empineenicizt de Carthage, D.